La frise chronologique passe de 2012 à 2009.
2009
SÉQUENCE – 3ème avenue – Trafic – Caméra 12 – 21 heures 23 minutes 11 secondes
INTÉRIEUR – Dans un bar – Soirée
Alicia Corwin arrive et se met à une table où se trouve Nathan Ingram.
Alicia Corwin : (Voyant Nathan faire un signe pour demander une serveuse.) Non.
Nathan Ingram : Un problème, Alicia ?
Alicia Corwin : Vous voulez dire autre que le fait de participer à une vaste conspiration qui vise à espionner des millions de citoyens américains ?
Nathan Ingram : (Buvant son verre.) C’est vrai, oui, mais c’est pour la bonne cause. (Donnant un papier à Alicia.) C’est pour après-demain, un train qui partira de Des Moines. Les six derniers wagons. Le manifeste en détaillera le contenu, des éléments informatiques déclassés. Mais vous, de votre côté, tout est prêt ?
Alicia Corwin : Le lieu a été conçu conformément à vos exigences techniques. L’endroit est discret, personne n’aura jamais l’idée d’aller le chercher là-bas.
Nathan Ingram : Et pour l’autre point ?
Alicia Corwin : La dispersion ? Nous avons mis en place un protocole. Si la Machine identifie un suspect, le nom parvient de lui-même aux bonnes personnes. Et ça, sans qu’il soit possible de remonter à la source.
Nathan Ingram : C’est indispensable, sans quoi… C’est nous tous qui nous retrouveront dans un endroit où personne n’aura l’idée de chercher. Seuls huit personnes dans le monde connaissent son existence, il ne doit pas en être autrement. (Buvant son verre.)
Alicia Corwin : (Son visage marque l’incompréhension.) Sept personnes, Nathan. Sept personnes seulement sauf si vous l’avez dit à quelqu’un d’autre.
Nathan Ingram : (En rigolant.) Allons, Alicia, vous savez bien que moi et les maths. Et vous, de votre côté ? Vous êtes sûre des vôtres ?
Alicia Corwin : Faire en sorte que personne découvre l’existence de la Machine est notre problème. Nous ferons ce qu’il faut.
Nathan Ingram : Alicia, ça fait longtemps que l’on se connait vous et moi, je vois bien que vous êtes sur les nerfs.
Alicia Corwin : Tout va bien, je vous assure. Seulement, je me sentirais mieux quand tout sera fini et que je reprendrai mon activité normale.
Nathan Ingram : Et cette activité, c’est ?
Alicia Corwin : Top secret. (Ils se sourient.) Maintenant, vous pouvez m’offrir un verre.
SÉQUENCE – 3ème avenue – Trafic – Caméra 12 – 21 heures 26 minutes 12 secondes
La frise chronologique passe de 2009 à 2012.
2012
John et Harold sont vus par une caméra de vidéosurveillance car ils ont un carré jaune autour d’eux.
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Journée
Reese : (Activant son oreillette.) Oui, Carter.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Bureau de Joss Carter – Journée
Carter : Des voisins d’Henry Peck ont appelé les secours. Ils ont dit avoir vu deux hommes se battre dans son appartement, je dois m’inquiéter.
Finch : (Au téléphone.) La situation a été réglée, tout va bien, lieutenant.
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Journée
Finch : Merci.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Bureau de Joss Carter – Journée
Carter : (Raccrochant son téléphone.) Ça à l’air tout sauf réglé.
SÉQUENCE – Madison Square Parc – Porte D – Caméra 1 – 14 heures 31 minutes 41 secondes
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Journée
Pendant qu’Harold et John surveille Peck, celui-ci raccroche son téléphone.
Reese : (S’étant arrêté avec Harold.) Alors, il a posé des questions sur votre Machine et résultat, on veut le tuer. Vous n’avez rien à me dire, Finch ?
Finch : Comme pour tout système informatique, monsieur Reese, le vrai problème, c’est l’erreur humaine. À vrai dire, la Machine n’est pas légale. J’étais sûr que des mesures auraient été prises pour la protéger, mais… (Ils détournent le regard car Peck les a peut-être repérés.) Mais un jour, j’ai découvert que ceux à qui je l’avais confiée étaient bien plus dangereux que je l’avais imaginé.
Henry Peck : (Son téléphone s’étant mis à sonner.) Allô ?
SÉQUENCE – Angle de la 23ème et de la 5ème – Caméra 02 – 14 heures 32 minutes 22 secondes
La Machine reconnaît Alicia se trouvant près d’une cabine téléphonique, car il y a un carré jaune autour d’elle.
Alicia Corwin : Monsieur Peck ?
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Journée
Henry Peck : Alicia Corwin ?
Reese : Corwin. C’est elle, l’Alicia, qu’il voulait voir ? Elle travaillait au Conseil de Sécurité Nationale.
Henry Peck : Allô, vous êtes toujours là ?
EXTÉRIEUR – Dans un autre endroit de la ville – Journée
Alicia Corwin : Vous avez cherché à me joindre ?
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Journée
Henry Peck : Je peux vous voir ?
EXTÉRIEUR – Dans un autre endroit de la ville – Journée
Alicia Corwin : Non.
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Journée
Henry Peck : Il y a deux mois, un rapport que j’ai rédigé a été rectifié par votre service.
EXTÉRIEUR – Dans un autre endroit de la ville – Journée
Henry Peck : (Au téléphone.) Le problème, c’est que ce service a été fermé il y a plus d’un an.
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Journée
Henry Peck : J’ai besoin de savoir, dites-moi ce que ça signifie. Je veux pouvoir vivre comme avant.
EXTÉRIEUR – Dans un autre endroit de la ville – Journée
Alicia Corwin : Sibilance.
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Journée
Henry Peck : OK. Vous avez autre chose à me dire ?
EXTÉRIEUR – Dans un autre endroit de la ville – Journée
Alicia Corwin : Fuyez.
SÉQUENCE – Téléphone 342A – Caméra – 14 heures 33 minutes 03 secondes
Alicia raccroche le téléphone sur le socle. Peck raccroche aussi le sien.
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Journée
Peck s’en va tandis que John et Harold continuent de le suivre.
SÉQUENCES – Madison Square Parc – Zone B – Caméra 23 – 14 heures 33 minutes 26 secondes ; Madison Square Parc – Zone B – Caméra 18 – 14 heures 33 minutes 31 secondes ; Madison Square Parc – Zone B – Caméra 9 – 14 heures 33 minutes 32 secondes
EXTÉRIEUR – Dans le parc – Journée
Finch : Nous devons le stopper, monsieur Reese. L’empêcher d’en apprendre plus sur la Machine ou sur cette Sibilance dont j’ignore tout. C’est comme un virus qui ne doit pas se répandre. Peck a été contaminé par une idée, mais ça revient au même. Tous ceux à qui il en parle risquent de mourir. Et plus il va se rapprocher de la vérité, plus il va être impossible pour nous de lui sauver la vie.
Reese : Dans ce cas, on a qu’à le conduire en lieu sûr.
Finch : Ce n’est pas aussi simple. Il voudra savoir qui nous sommes. Et s’il le sait, il risque d’autant plus de découvrir la vérité sur la Machine. (Le mouchard a été enlevé.) Il faut trouver le moyen de sauver Herny Peck en protégeant notre identité, il ne doit rien savoir de notre existence. (Dans un écho.) Monsieur Reese, vous m’écoutez ou pas.
Reese : (Trouvant le portable et le mouchard dans une poubelle.) On a un plus gros problème. Il a trouvé le mouchard et nous a faussé compagnie. (Il rejette le mouchard dans la poubelle.)
SÉQUENCE – Rivière est – Weather – Caméra 11 – 20 heures 11 minutes 04 secondes ; 30ème avenue – Poste 238 – 21 heures 18 minutes 03 secondes ; Sud-Est – Caméra 12 – 21 heures 19 minutes 16 secondes
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Soirée
Reese : (Regardant sur les écrans d’ordinateur.) Peck a vidé tout le liquide disponible sur ses comptes. Ses cartes de crédit apparaissent dans des tas de petits hôtels et des épiceries un peu partout dans Manhattan. Il les a sûrement données à des SDF. À la NSA, on a dû lui apprendre à brouiller une piste électronique. Finch, qu’est-ce que ça donne avec son téléphone.
Finch : Malheureusement, ils lui ont aussi appris à griller son portable. (Amenant le portable ainsi qu’un câble.) La mémoire flash est irrécupérable. Qu’est-ce que vous savez de ceux qui le poursuivent ?
Reese : (En se levant.) Un groupe d’élite, trois hommes vraisemblablement. Le flingue de celui-là avait été chambré pour des balles de fusil. Ça traverse le kevlar. Je ne connais qu’une unité qui a ces armes en dotations standard : l’ISA, renseignements et soutien opérationnel. Une unité spécialisée dans les opérations si clandestines qu’officiellement, elle n’existe pas.
Finch : Mieux vaut être les premiers à le trouver.
Reese : Ils vont le traquer comme moi je l’aurais fait. (Pendant qu’Harold s’assoit à son poste de travail.) En tablant d’abord sur ses besoins. Dormir, se cacher et pouvoir rester informé.
Finch : Des hôtels où on paie en liquide et ayant un accès Internet. (Il tape sur son clavier.)
SÉQUENCES – Broadway – Poste 434 – 22 heures 40 minutes 46 secondes ; Porte – Caméra 01 – 22 heures 40 minutes 48 secondes
INTÉRIEUR – Dans un van – Soirée
Fox : (Au téléphone.) On a eu une petite complication. La cible est toujours en…
INTÉRIEUR – Dans un bureau – Washington – Soirée
Fox : (Au téléphone.) vie.
Conseiller spécial : Je n’appelle pas ça avoir une complication. J’appelle ça échoué.
Fox : (Au téléphone.) Il a un renfort monsieur.
Conseiller spécial : Qui ?
INTÉRIEUR – Dans un van – Soirée
Fox : Un inconnu. Un des nôtres ou en tout cas il l’a été un moment. On aura plus l’effet de surprise et on ne pourra plus maquiller ça en accident.
INTÉRIEUR – Dans un bureau – Washington – Soirée
Fox : (Au téléphone.) Quels sont les ordres ?
Conseiller spécial : Employez la méthode radicale. Qu’on en finisse. (Il raccroche.)
SÉQUENCES – Weather Cam – 23B – 22 heures 7 minutes 42 secondes ; Distributeur automatique – Entrée 01 – 22 heures 34 minutes 23 secondes ; Broadway – Poste 432 – 22 heures 36 minutes 17 secondes ; Sud-Est – Caméra 12 – 22 heures 36 minutes 18 secondes
Finch : (Via un micro.) J’ai une adresse, monsieur Reese.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Soirée
Finch : Une auberge de jeunesse dans Hell’s Kitchen, je ne sais pas s’il y ait toujours mais ce qui est sûr, c’est qu’il s’est servi de leur ordinateur. Il n’a absolument rien appris sur Sibilance. Non, mais il a trouvé le brochage pour forcer le lecteur de cartes à l’entrée de son bureau.
SÉQUENCE – Tour – Section 03B – 22 heures 36 minutes 36 secondes
Finch : (Via un micro.) Je pense que monsieur Peck compte entrer par effraction à la NSA.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de Decker North et associés – Dans les locaux de la NSA - Soirée
Henry ouvre le boîtier grâce à une pince, et met la pointe à l’intérieur pour pouvoir ouvrir la porte. Il entre dans la pièce, passe devant la caméra se trouvant dans la cafetière et va vers un ordinateur.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Soirée
Finch : Ça y est, il est entré.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de Decker North et associés – Dans les locaux de la NSA - Soirée
John arrive également dans la pièce.
Reese : (À voix basse.) Tout comme moi.
Finch : (Au téléphone.) Alors, je vous serai reconnaissant de l’empêcher d’accéder à de nouvelles informations qui lui seront fatales.
Reese : (Voyant Henry Peck regarder des documents.) Arrêtez-moi si je me trompe, mais si je prends les rapports maintenant, il saura forcément que j’existe.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Soirée
Finch : Je reconnais que la situation est délicate.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de Decker North et associés – Dans les locaux de la NSA - Soirée
Finch : (Au téléphone.) Mais vous devez éviter tout contact.
Reese : (En criant.) Peck !
John arrive à temps et pousse Peck au sol alors que les trois hommes commencent à tirer dans la pièce. Un homme demande à l’autre de se déplacer.
Finch : (Au téléphone ; regardant les images sur son écran.) Vous aviez raison, monsieur Reese, ils sont trois.
Reese : (Touchant un homme dans les genoux.) Deux et demi.
Peck prend les documents mais se fait canarder, il tente de les éviter. John continue de tirer avec son arme mais arrive à prendre une d’un des hommes. Les tirs pleuvent de toutes parts et John parvient à s’enfuir tout en continuant de tirer.
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Soirée
Henry Peck : (Voyant un véhicule de police.) Hey, hey ! (Il trouve une bouteille en verre dans une poubelle et la jette sur la voiture. Elle explose sur la vitre. Il va vers la porte passager.) Je suis entré par effraction dans l’immeuble, vous m’arrêtez ?
Policier : (Le plaquant sur le capot.) Mais à quoi est-ce que tu joues, toi ?
Henry Peck : (Voyant un autre policier prendre les documents pendant qu’on lui passe les menottes.) Eh, ne perdait pas ça, c’est des preuves, il faut les garder pour mes aveux.
Policier : Du calme mon gars, du calme. Je vais dire tes droits et après tu avoueras tout ce que tu veux. (Mettant Peck dans la voiture.) Attention à la tête.
John voit Peck être emmené par la police.
SÉQUENCE – Entrée des marches – Caméra C – 23 heures 22 minutes 19 secondes
Reese : (Activant l’oreillette.) Finch, je ne suis pas sûr que ça va vous plaire.
La frise chronologique passe de 2012 à 2009.
2009
SÉQUENCE –
IFT –
Plaza –
Sécurité #02 –
23 heures 38 minutes 11 secondesHarold est devant les écrans d’ordinateur et Nathan arrive.
Nathan Ingram : C’est bon, tout est prêt. Le transfert d’un point à un autre prendre dix jours.
Finch : Espérons qu’il ne se passe rien de grave dans le monde pendant ces dix jours. (Sur l’un des écrans, les termes « Accès Admin » est mis en surbrillance.)
Nathan Ingram : (Voyant Harold prêt pour appuyer sur un bouton.) Attends. Est-ce qu’on a un plan de secours ?
Finch : Un plan de secours ?
Nathan Ingram : J’ai trouvé Alicia particulièrement nerveuse. Imagine que le gouverne décide de s’en servir de manière abusive, qu’est-ce qu’on fait ?
Finch : Tu les connais, ce sont tes contacts.
Nathan Ingram : Ce sont des êtres humains. À qui ferais-tu assez confiance pour… pour lui confier un tel pouvoir ?
Finch : En dehors de toi, personne. C’est bien pourquoi la Machine a été codée de façon à ce que personne ne puisse s’en servir de manière abusive et de manière générale n’y avoir aucun accès. Elle se met à jour toute seule, s’optimise toute seule, même elle se répare toute seule. Demain, ce sera fini, elle ne pourra plus être modifiée, jamais.
Nathan Ingram : J’ai été moi aussi ingénieur logiciel, je te rappelle, bien avant de devenir ton homme de paille pour le monde des affaires. Je sais qu’aucun système n’est inviolable, ce n’est qu’une affaire de temps. Il faut une entrée de secours pour tout couper si besoin. Et là, c’est notre dernière chance de créer cette entrée.
Finch : Comme ingénieur, tu étais vraiment remarquable, alors tu n’as pas pu oublier, tu sais qu’une petite faille équivaut à une énorme brèche. Une fuite si insignifiante soit elle devient un raz-de-marée. Si on créé un accès de secours à la Machine et que quelqu’un venait à l’apprendre, alors là, ce serait vraiment catastrophique. Nous avons conçu cette Machine, nous devons lui faire confiance. Et laisser faire les choses. (Il appuie sur un bouton pour faire défiler la liste et mettre en surbrillance « Fermeture totale du système ». Il appuie sur un autre bouton et activer la fermeture et tous les serveurs s’éteignent. La Machine est désormais hors ligne. Voyant qu’il est trop tard, Nathan fait une drôle de tête et laisse partir Harold qui transporte une mallette.)
SÉQUENCE –
IFT –
Plaza –
Sécurité #02 –
23 heures 41 minutes 05 secondes La frise chronologique passe de 2009 à 2012.
2012
SÉQUENCES – Passage clouté – Caméra 238 – 23 heures 42 minutes 13 secondes ; Passage clouté – Caméra 239 – 23 heures 42 minutes 14 secondes ; Zone de chargement – Caméra D – 23 heures 42 minutes 21 secondes ; Arrêt de bus 458 – Caméra 01 – 23 heures 42 minutes 24 secondes ; Salle d’interrogatoire C03 – 23 heures 45 minutes 17 secondes
Policier 1 : (Via un micro.) Bravo 3 à Central, avons arrêté un suspect, nom : Peck, prénom : Henry.
Policier 2 : (Via un micro.) On a un avis de recherche sur lui, emmenez-le au 8ème, au lieutenant Carter.
Henry Peck : (Via un micro.) Il faut que vous m’écoutiez, ils m’ont fait perdre mon boulot…
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Dans une salle d’interrogatoire – Soirée
Henry Peck : Ils ont foutu ma vie en l’air. Et je sais à cause de quoi. (Pointant son index sur les documents.) J’en ai la preuve. Là-dedans, il y a six rapports que j’ai rédigés pour la NSA et six comptes-rendus d’opérations basées sur ces rapports. À chaque fois, on a ajouté le nom d’une personne à ce que j’avais écris et à chaque fois, c’est justement grâce à ce nom qu’on a pu empêcher une attaque terroriste. Six sur six. Je ne vois qu’un seul moyen d’obtenir des infos aussi juste avec de la surveillance illégale, mais à une énorme échelle. Et j’ai trouvé ça aussi…
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Soirée
Henry Peck : (Via le micro ; pendant qu’Harold écoute la conversation.) Sibilance, un programme d’audit de l’intranet de la NSA. Un simple contrôle de routine…
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Dans une salle d’interrogatoire – Soirée
Henry Peck : … jusqu’à ce qu’ils trouvent des signaux cachés au-delà de la limite de Shannon. Il y aurait dû y avoir que des parasites mais il y avait des données.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Soirée
Henry Peck : (Via le micro.) Quelqu’un fait sortir discrètement toutes les infos que la NSA peut collecter. Si…
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Dans une salle d’interrogatoire – Soirée
Henry Peck : Si on voulait analyser toutes ces infos cumulées, il faudrait avoir une organisation qui fasse dix fois la nôtre. Humainement, je ne vois pas comm… (Il s’arrête et regarde vers la caméra de surveillance.)
SÉQUENCE – Salle d’interrogatoire C03 – 23 heures 49 minutes 15 secondes
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Dans une salle d’interrogatoire – Soirée
Henry Peck : (À voix basse ; il comprend qu’il s’est de quoi il retourne.) Oh, bon Dieu, ils l’ont fait. (Après une pause, il reprend une voix normale.) Après le 11 septembre, le gouvernement a voulu mettre en place un système, une Machine, qui suivrait tous nos faits et gestes, afin d’arrêter les terroristes avant qu’ils ne frappent. Il y a eu des essais, des programmes Trailblazer, TIA ou Stellar Wind. À chaque fois, ça était un échec.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Soirée
Henry Peck : (Via le micro.) Mais si c’est bien ce que je crois alors, ils ont fini par l’avoir cette foutue Machine.
SÉQUENCE – Salle d’interrogatoire C03 – 23 heures 49 minutes 15 secondes
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Dans une salle d’interrogatoire – Soirée
Henry Peck : Et en ce moment même elle nous regarde. (Peck se remet à regarder vers la caméra de vidéosurveillance. Après une pause, c’est Lionel qui rompt le silence.)
Fusco : OK, vous voulez un truc à boire.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Soirée
Lionel sort de la salle d’interrogatoire et voit Joss Carter.
Carter : Tu as interrogé mon suspect ?
Fusco : Interrogé ton suspect ? Il ne te laisse même pas le temps d’en placer une. Il ne manque que l’entonnoir sur la tête. Arrêté hier pour détention de drogues, ce soir il jette une bouteille sur une patrouille, ce type est cinglé.
John, en tenue de policier, passe à côté de Joss et Lionel qui ne le voient pas. Il se dirige vers la salle d’interrogatoire où se trouve Peck.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Dans une salle d’interrogatoire – Soirée
Reese : Il faut vite sortir d’ici, Henry. (Il enlève ses menottes.)
Henry Peck : Mais vous êtes qui ?
Henry, sorti de la salle d’interrogatoire par John, prend un portable posé sur une table d’un officier de police. Il a également les documents dans les mains. John jette son képi au sol de l’entrée des locaux de police.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Soirée
Finch : On peut s’estimer heureux que le lieutenant Fusco ne soit pas du genre à mitrailler de questions ses suspects.
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Soirée
Finch : (Au téléphone.) Mais Peck est plus que jamais en danger.
Henry Peck : Non, mais je suis sérieux, vous êtes qui ?
John brise une glace d’une voiture de taxi.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Soirée
Finch : Peck n’a fait que poser des questions et rien d’autre.
INTÉRIEUR – Dans un taxi – Soirée
Finch : (Au téléphone.) Il a le droit de retrouver une vie normale. Mais si on veut avoir une chance de la lui rendre…
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Soirée
Finch : Il faut détruire tous ces documents et l’empêcher de récolter davantage d’informations.
INTÉRIEUR – Dans un taxi – Soirée
Henry Peck : (Appelant un numéro à un destinataire inconnu.) Allô, je m’appelle Henry Peck, je suis analyste à la…
Reese : À qui vous téléphonez ?
Henry Peck : Au bureau du conseil spécial...
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Soirée
Henry Peck : (Via un micro.)…l’agence qui protège les dénonciateurs d’abus.
Finch : Oh, non, vous n’auriez jamais dû le laisser téléphoner, monsieur Reese.
INTÉRIEUR – Dans un taxi – Soirée
Finch : (Via le téléphone.) Une des rares personnes…
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Soirée
Finch : …à connaître l’existence de la Machine travaille justement pour cette agence.
INTÉRIEUR – Dans un taxi – Soirée
Henry Peck : (Voyant John jeter le téléphone par la fenêtre.) Mais qu’est-ce que vous faites ? Notre gouvernement nous espionne, ces gens veulent me tuer pour m’empêcher de parler. Je ne vais quand même pas garder ça pour moi.
Reese : Ces personnes que vous appelez, vous vous trompez sur leur compte. Vous ne pouvez pas en parler. Il n’y a personne de fiable.
SÉQUENCE – Arrêt de bus 599Q – Caméra 01 – 23 heures 50 minutes 35 secondes
Conseiller spécial : Il vient de nous contacter.
INTÉRIEUR – Dans un bureau – Washington – Soirée
Conseiller spécial : Je vous envoie ses coordonnées au moment de l’appel.
Fox : Ça me suffit.
Le conseiller spécial raccroche.
SÉQUENCE – Dépassement 456 – Caméra 22 – 23 heures 50 minutes 50 secondes
Le taxi passe sous un pont alors que l’homme qui veut tuer Peck y est. Il lance une projectile sur la voiture.
INTÉRIEUR – Dans le taxi – Soirée
Reese : Baissez vous !
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Soirée
L’homme relance un projectile et fait exploser la voiture.
SÉQUENCES – Côté porte – Section – Caméra 01 – 23 heures 51 minutes 03 secondes ; Côté porte – Section – Caméra 01 – 23 heures 51 minutes 08 secondes
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Soirée
La voiture, ayant percuté un autre véhicule, est en feu. L’homme se dirige vers la voiture où John est inconscient.
SÉQUENCE – Côté porte – Section Caméra 01 – 23 heures 51 minutes 14 secondes
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Soirée
L’homme se dirige tout droit vers la voiture et est prêt à tirer sur Henry Peck lorsque John arrive par derrière. Il arrive à mettre à terre l’homme et en profite pour sortir Henry. L’agent reprend la bagarre en s’en prenant à John. Peck arrive à s’enfuir. L’inconnu sort un couteau et une longue bagarre s’engage. John arrive à retourner le couteau contre l’assaillant.
Reese : Est-ce que tu sais pourquoi on t’a ordonné de le tuer ?
Fox : Je n’ai pas demandé. (L’homme s’écroule et John arrive à se relever.)
Reese : OK, Peck, il faut vite s’en aller. (Activant son oreillette.) Finch, on en n’a pas fini. Cet homme a écrit 78 pages rien que pour un simple excès de vitesse.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Soirée
Finch : (Devant la vitre, en train de regarder la photo de Peck.) Je sais, il ne renoncera jamais. De même que ceux qui ont connaissance de la Machine.
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Soirée
Reese : Comment on va le sortir de là alors ?
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Soirée
Finch : Un jour, un ami proche m’a montré que même face à une situation inextricable, il y a toujours moyen de trouver une solution appropriée.
SÉQUENCE – Sud – Caméra 05 – 23 heures 52 minutes 41 secondes
La frise chronologique passe de 2012 à 2009.
2009
SÉQUENCE –
IFT –
Plaza –
Sécurité #02 –
1 heure 16 minutes 03 secondesINTÉRIEUR – Dans les locaux d’IFT – Nuit
Nathan s’installe devant les écrans d’ordinateur éteints. Il les rallume, activant du même coup la Machine.
SÉQUENCE – 35ème étage – Moniteur 1 – 1 heure 16 minutes 06 secondes
La Machine reconnaît Nathan Ingram puisqu’il a le carré jaune autour de lui, mais son accès est restreint. Il sélection « Accès admin » et accède au fonctionnement de la Machine.
SÉQUENCE – 35ème étage - Section 1 – Caméra 1 – 1 heure 16 minutes 20 secondes
Il passe d’ « accès restreint » à « accès autorisé » et il arrive à ajouter une nouvelle fonction : « Porte de secours ».
La frise chronologique passe de 2009 à 2012.
SÉQUENCES – Weather – Caméra – New York 14 – 1 heure 22 minutes 19 secondes ; Staten Island – Weather – Caméra 2 – 6 heures 23 minutes 03 secondes ; Water Street – Trafic – Caméra 07 – 9 heures 14 minutes 00 seconde ; Arrêt de bus 573 – Caméra A – 11 heures 13 minutes 30 secondes ; Entrée – Section – Caméra 1 – 15 heures 26 minutes 37 secondes ; Distributeur automatique – SE2785 – Vaste – 17 heures 12 minutes 08 secondes ; À l’extérieur – Strong – Zone B – Caméra 01
Conseiller spécial : Vos prédécesseurs ont échoué, résultat Peck s’apprête à tout divulguer à la presse. Il doit rencontrer une journaliste demain. Faites-les taire tous les deux.
Homme : Ça sera fait.
EXTÉRIEUR – Sur la terrasse d’un café – Journée
Henry Peck semble attendre quelqu’un mais c’est Harold qui vient s’assoir en face de lui.
Henry Peck : La journaliste ne viendra pas.
Finch : Non, elle ne viendra pas. Elle ne craint rien. Mon associé est en train de s’occuper des assassins qui étaient censés vous tuer, vous comme elle. (Voyant qu’Henry s’apprête à parler.) La réponse à votre question est oui, oui elle existe. En ce moment-même, elle nous observe. Je vous le dis parce que vous me faites penser à moi d’une certaine manière. Et si j’étais dans votre situation, je sais que jamais je n’arrêterai de chercher, jusqu’à ce que je sache. Maintenant, vous savez. Alors, ne posez plus de questions.
Henry Peck : Où est-celle ? Comment ils ont fait ? Je veux dire, il faudrait une ville entière rien que pour entreposer…
Finch : (Le coupant.) Je sais ce que vous ressentez. Vous avez besoin de comprendre. Mais croyez-moi, monsieur Peck, c’est un mystère qu’il ne vaut mieux pas élucider. Je connais les réponses et cela m’a coûté ce qui pour moi compter encore plus que ma propre vie. (Il donne une enveloppe avec des documents à l’intérieur.)
SÉQUENCE - À l’extérieur – Strong – Zone B – Caméra 03 – 19 heures 03 minutes 15 secondes
Maintenant qu’Henry Peck est au courant pour la Machine, le carré blanc se transforme en carré jaune autour de lui.
EXTÉRIEUR – Sur la terrasse d’un café – Journée
Finch : Un passeport et des billets d’avion à votre nouveau nom, de même qu’une carte bancaire attachée à un compte, vous serez à l’abri du besoin. Je vous en prie, monsieur Peck, dans votre intérêt, et aussi dans le mien, vivez votre vie, découvrez d’autres secrets. Et si vous êtes à cours de mystères, je vous recommande le cœur humain.
Henry Peck : Comment vous savez tout ça ?
Finch : C’est moi qui l’ais conçue. (Harold quitte sa place et s’en va.)
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Journée
Raymond Turney : Carter.
Carter : Oui.
Raymond Turney : Tu sais, Peck, celui qui vous a faussé compagnie, on vient de relever ses empreintes sur un taxi carbonisé à côté d’un macchabée non identifié.
Carter : Est-ce qu’au moins on a une idée d’où il est maintenant ?
Raymond Turney : Dans la nature. (Pendant que Lionel les scrute du regard.) On a retrouvé des papiers cramés dans le taxi. Tout ce qu’on a pu sauver, c’est ça.
Carter ouvre le dossier et prend un sachet plastique où se trouve écrit « Sibilance ». Joss et Lionel se regardent et se dernier passe un appel.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Journée
Fusco : C’est moi, c’est confirmé pour la DRH, on a trois jours pour se préparer, alors on y va ou pas ?
EXTÉRIEUR – Près d’une maison – Journée
John se trouve près d’un marchand de boissons chaudes.
Reese : On sera prêt. Je finis ce que je fais et je te rappelle.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Journée
Fusco : C’est ça, ouais, comme si tu allais arrêter d’espionner ton mec à lunettes.
EXTÉRIEUR – Près d’une maison – Journée
Reese : La prochaine fois que tu me vois, il se pourrait que j’aie ton adresse. (Il désactive son oreillette. Il remet son portable dans sa poche.)
Homme : John, votre commande est prête.
John prend un gobelet où il est noté « Sencha Green » et il prend un papier de sa poche où se trouve le numéro noté sous le gobelet.
Reese : Vous êtes tout le temps ici ?
Homme : (Acquiesçant.) Hmm.
John voit une camionnette de livraison où se trouve noté « Boroughs ». Il s’arrête devant les escaliers d’une maison. John va le rejoindre et voit un livreur poser une pile de magazines. Il s’arrête devant la maison.
Reese : Bonjour, Finch.
SÉQUENCE – Côté porte – Section – Caméra – 10 heures 17 minutes 15 secondes
EXTÉRIEUR – Près d’une maison – Journée
John traverse la rue et commence à monter les escaliers. Il frappe deux fois à la porte. Une femme ouvre.
Grace Hendricks : C’est pourquoi ?
Reese : Je vous demande pardon. (Montrant son badge.) Lieutenant Stills. On nous a appelés pour signaler du tapage à cette adresse.
Grace Hendricks : Du tapage ? Il n’y a personne d’autre que moi.
Reese : Sûrement une vieille dame qui s’inquiète pour rien ou une blague d’un gamin. Nous nous devons de répondre à chaque appel. (Regardant la pile de magazines.) Vous voulez que je les prenne ?
Grace Hendricks : Oui, merci.
John entre dans la maison avec les magazines dans la main. Grace ferme la porte.
Reese : Il doit bien y avoir une cinquantaine d’exemplaires. (Les posant sur une table.) Vous les collectionnez ?
Grace Hendricks : Euh, si on veut, oui. Ils m’en envoient quand c’est un de mes numéros.
Reese : (Voyant un chevalet avec des dessins dessus.) Vous illustrez les couvertures ?
Grace Hendricks : Oui, ça peut paraître très démodé tout ça, aujourd’hui, à l’air du tout numérique, avec l’imprimerie qui disparaît. Pourtant, à chaque fois que je me dis que je ne travaillerais plus jamais, il y a un magazine ou un journal qui m’appelle, alors je dois avoir un ange gardien.
John regarde autour de lui et voit un cadre avec une photo d’Harold et Grace.
Reese : Qui est-ce ?
Grace Hendricks : C’est Harold, mon fiancé.
Reese : Il a l’air d’un chouette type.
Grace Hendricks : Ouais. Très chouette, oui. Je n’aurais jamais cru qu’un jour je rencontrerai quelqu’un qui me comprenne. Et puis, quand on est tout le temps seul à dessiner, rencontrer quelqu’un, ce n’est pas ce qui a de plus évident. Mais c’est Harold qui est venu à moi. Un jour, je peignais dans Central Park et il y avait cet homme. (John regarde encore la photo du cadre.) On était en janvier, il mangeait une glace et il m’a sourit. Il m’a demandé si j’en voulais une moi aussi.
Reese : Et il vit ici, avec vous ?
Grace Hendricks : (Reprenant le cadre des mains de John.) Non, non, il vivait ici. Je l’ai perdu il y a deux ans, il a eu un accident.
Reese : J’en suis navré.
Pendant qu’elle touche le cadre, émue, John se met à sortir de la maison. Il voit, de loin, Harold qui se trouve sur un banc dans le parc.
SÉQUENCE – Washington Square Parc – Plaza – Caméra – Zone 1 – 10 heures 28 minutes 45 secondes
Reese : (Via un micro.) Bon endroit pour observer.
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Journée
Reese : Une vue dégagée mais avec assez de mouvement et de distance pour éviter d’être vu.
Finch : (Un gobelet à la main.) J’ai créé une application qui me prévient dès qu’elle se trouve à moins de cent mètres. Je n’ai jamais regretté d’avoir conçu la Machine. Mais je n’ai pas bien réalisé le prix que j’aurais à payer. Je suis doué avec les ordinateurs mais quand aux gens, je veux dire, des gens en dehors de Grace, ils ont toujours été un mystère pour moi. J’ai été incapable de voir jusqu’où ils seraient prêts à aller pour protéger la Machine. Pour en avoir le contrôle. Quand je l’ai finalement compris, il était trop tard. Pour moi. Mais pas pour elle. Si connaître l’existence de la Machine était comme être porteur d’un virus, alors moi je serai le cas numéro zéro. De simplement me côtoyer, elle se trouve elle-même en danger.
Reese : (S’arrêtant avec Harold.) Je suis désolé.
Finch : J’ai eu de la chance. La chance de vivre quatre années d’un grand bonheur. Quand certains n’ont que quatre jours. (Harold quitte John.)
SÉQUENCES – Washington Square Parc – Plaza – Zone 9 – 10 heures 29 minutes 43 secondes ; Wall Street/Nassau – Poste 134 – 10 heures 32 minutes 21 secondes ; NYPD Cruiser – 318 A – 318 A – 10 heures 32 minutes 22 secondes
Le temps recule du 10 mai 2012 au 09 mai 2012 à 19 heures 03 minutes
SÉQUENCE - À l’extérieur – Strong – Zone B – Caméra 03 – 19 heures 03 minutes 34 secondes
Finch : Je vous en prie, monsieur Peck, dans votre intérêt et aussi dans le mien, vivez votre vie. Découvrez d’autres secrets. Et si vous êtes à court de mystères, (via le micro qu’à poser Alicia Corwin sur une table où elle ne se trouve pas loin de Peck et Finch, elle écoute la conversation de manière discrète) je vous recommande le cœur humain.
Henry Peck : Comment vous savez tout ça ?
Finch : C’est moi qui l’ait conçue.
Alicia Corwin a compris qu’elle avait trouvé l’homme qui a créé la Machine.