J'avoue, je me suis fait une mini orgie de POI. Parce que le 11e épisode de la saison 2 a pour ainsi dire changé ma vie (ou du moins ma vision du chiffre pi, mais vous me connaissez, j'ai une légère tendance à l'exagération), je m'étais arrêtée là, ce qui est très bête. Du coup avec le mini Dark Side, on s'est enfilé presque tout le reste de la saison en 24 heures. Il ne me manque plus que les trois derniers épisodes.
Alors le 12, hum. L'épisode parfait pour repartir avec un syndrome bipolaire! Exemple: "Ah ah ah, Fusco!", "Grrrr, Harold.", "Bouhouhou, John.", "Irf, irf, irf, Elias!", "Beuheuheu, Hersh.", "Wouhou, Harold!", "Sniiiiiiiiiirfffffl, Donnelly."
Mes nerfs, mes pauvres nerfs.
Bon déjà, j'aime bien quand John s'en prend plein la gueule. J'aime bien le voir en baver, souffrir, être dans les emmerdes jusqu'au cou. D'abord parce que ce n'est jamais très grave car Harold veille, et ensuite parce que ça donne toujours de super épisodes. Bref, on vient enfin le voir en prison (il était temps.)
J'avoue que son sang froid m'a paru tout à fait remarquable, alors qu'autour de lui tout le monde est à couteaux tirés et que ses potes, eux, sont à deux doigts de péter le dernier boulon qu'il leur reste. Pour le coup, ça pousse Carter et Finch à faire une chose très grave, une chose sur laquelle cet épisode choisit de ne pas s'étendre mais qui m'a fait affreusement gamberger. Ce petit échange prononcé d'un air naturel m'a tellement choquée que je me suis passé deux fois pour être sûre d'avoir bien entendu:
Carter: Je suis d'avis de faire porter le chapeau à l'un des autres.
Finch: Donc nous sommes sur la même longueur d'ondes. Ca, c'est mal. Très mal.
Un autre truc m'a dérangée, même si ce n'est rien à côté, c'est qu'à la base, Donnelly
a une photo de John. Elle est floue, c'est vrai, mais elle suffirait pour le reconnaître parmi les 4 suspects. Il auraient au moins pu éliminer le blond, quoi.
BRAIF.
Hier, Finch bossait avec Fusco et c'est Carter qui se tapait tout le boulot, maintenant on inverse les rôles, Carter et Finch s'allient pendant que Lionel assure tout seul face au numéro du jour. (That's my boy.
) Et quand je dis tout seul, c'est TOUT SEUL. Son histoire avec Karolina Kurkova m'a fait mourir de rire, mais puisque j'ai l'air de commencer par ce que je n'ai pas aimé, alors je le dis: voir Finch raccrocher au nez de Lionel quand il lui demandait de l'aide m'a agacée. Les voir prêts à tout pour ramener John me comble d'aise, mais je trouve qu'il commence à transparaitre une absence d'auto-critique assez flippante. Le côté "sauver John à tout prix" semble les dédouaner d'office sauf que... ben non, pas forcément, quoi. Je veux dire oui, pour nous et pour eux. Mais là, il n'y a visiblement plus de limites. Ca va que Harold est foncièrement bon, que les gens qu'il a contre lui sont de gros connards et que le truc avec Fusco était sans doute juste un ressort comique, mais il m'avait habituée à plus de droiture. Voilà. :fouet:
Je crois que sinon, j'ai tout aimé. Les interrogatoires commencent, reste donc aux deux Big Boss de la Team Machine à monter une histoire à peu près crédible au sujet de John. Bonne chance mes biquets. Mais Finch est super fortiche à ce petit jeu-là. C'est tout à fait fascinant de voir à quel point ils se sont préparés à ce genre d'éventualité, comme John est crédible dans ses mensonges. Les trois autres suspects, ils ont vraiment l'air de femmelettes à côté.
Et à priori, j'ai envie de dire que Harold n'était pas tout à fait certain que je sois bien correctement tombée amoureuse de lui dans l'épisode précédent, donc il m'en remet une petite couche, juste histoire d'être sûr. Car en fait, c'est dans ces grands moments de Finchitude que je prend vraiment mon pied. Dans ces grands moments de Nawak, tel que celui où il reconstitue en direct live tout ce que raconte John à Carter, où alors quand cette dernière s'inquiète que le FBI se rende au travail de John Warren et que Finch lui répond simplement: "Eh bien allez-y, détective." Et en effet, ils peuvent y aller, c'est blindé.
Il y a aussi le moment où, pile quand le blond s'apprête à les donner, l'alarme incendie se déclenche. Puis Finch le menace froidement dans la cour, tout en tranquille supériorité. Il fait vraiment étalage de sa toute puissance dans cet épisode. Ca m'a fait marrer quand Donnelly a dit que l'homme en costume avait derrière lui des ressources dignes de celles d'un gouvernement, et en même temps, j'ai ressenti un grand élan de fierté. Eh ouais, c'est qu'il en jette notre Finchy, quand même.
Sinon, on croise quelques têtes connues, genre l'ancien maitre de Bear, Elias (
) ou encore Penny 2... Quant à Hersh, notre nouveau joyeux drille? Ah ben il a l'air bien siphonné! Enorme, le mec! Presque comique à force d'être affreux!!!
Mais du côté gouvernement, j'avoue que j'ai un peu de mal à suivre. Je ne me souviens plus ce qui les a poussés à s'intéresser à l'homme en costume.
(Si quelqu'un s'en souviens, qu'il n'hésite pas à le dire.) Par contre, une chose amusante de ce côté là, c'est que j'ai reconnu Root rien qu'à sa silhouette. Eh ouais, j'ai ce genre de classe.
Bon, John est libéré à la fin (si on veut), mis ce qui m'a bien marquée c'est de voir que personne ne voulait lâcher un seul pouce de terrain. Hersh prêt à tuer tout le monde, Donnelly qui fait volontairement tabasser un mec, Carter qui se lâche dans l'interrogatoire final de Holt, Finch qui se prépare à utiliser la force pour sortir John de prison... Wow, quoi.
Par contre, Donnelly qui se pointe à la fin, ça nom d'une pipe je l'avais pas vu venir du tout! Comme toute la fin de l'épisode, d'ailleurs! Kara qui emboutit la voiture avec un camion (encore. Sûrement une méthode qu'on apprend à la CIA.), qui tire une balle dans la tête de Donnelly, qui plante une seringue dans le cou de John... :affraid:
Alors évidemment, on est sous le choc, on est limite en train de hurler hystériquement en s'arrachant les cheveux devant le générique, on éventre les coussins, les yeux exorbités, bref, on se dit:
MAIS C'EST QUOI CE DELIRE??!! (Et pendant ce temps, votre soeur prépare le chocolat chaud avec détachement, je le précise.)
Juste. Les. Boules.
(Inutile de dire que j'ai directement enchaîné sur la suite.)